La Soumise


Nous sommes vendredi soir et mon Cher et Tendre me réserve une surprise. Nous ne nous sommes pas vu de la semaine alors il compte bien marquer le coup ce week-end. Mercredi j'ai reçu un e-mail de sa part, pas de message, juste un lien internet et en objet : "Apprends ça pour vendredi soir,  c'est un ordre ! ".

Un ordre ?

Mais pour qui il se prend ?

 

Je pense que ce week-end va être prometteur, je ne suis pas femme à obéir docilement aux ordres qu'on me donne. Mais pour ne pas démarrer sur de mauvaises bases, je clique sur lien. S'ouvre alors la page d'un blog avec comme titre d'article "Les 12 règles de la soumise". Ma curiosité est piquée au plus profond, je termine vite de lire ce petit article et pour être bien sûre de tout comprendre je le relis une seconde fois :

 

La soumise doit connaître les 12 règles par cœur et les réciter sur demande de son maître.

 

1 - Les yeux baissés en ma présence, tu conserveras.
La soumise s'efforcera de ne jamais croiser le regard de son Maître, en guise de respect et de soumission. Les exceptions autorisées par le Maître devront être perçues par la soumise comme une récompense.

 

2 - Jamais mes décisions tu ne contesteras.
La soumise ayant toute confiance en son Maître s'en remet donc intégralement à lui et en son jugement. Ce qu'il fait ou dit est vérité universelle.

 

3 - Jamais les jambes tu ne croiseras.
De façon à être ouverte en permanence, la soumise s'interdira de se tenir les genoux serrés et à plus forte raison, les jambes croisées. De même le port de sous-vêtements sera proscrit sauf si le Maître en exprime le désir. Il pourra à loisir autoriser le port de soutien-gorge et culotte, ou l'un des deux, ou aucun.

4 - Une attitude humble et respectueuse tu conserveras.

Pour bien manifester sa soumission, l'esclave adoptera constamment un ton et un comportement respectueux pour s'adresser au Maître.

 

5 - A chaque infraction, ta punition toi-même tu fixeras.
Le Maître peut aussi volontairement laisser croire à sa soumise que la faute n'a pas été relevée, afin de vérifier l'intégrité du respect de cette règle. La soumise devra donc dans les plus brefs délais, informer son Maître de toute inconduite dont elle aurait pu se rendre coupable, et en réclamer la juste punition.

 

6 - Ton temps libre à mon plaisir et mon bien-être tu consacreras.
L'esclave devra consacrer l'essentiel de son temps à se dévouer comme il se doit à son Maître. Elle s'inquiétera en permanence du bien être de son Élu, s'attachant à servir celui-ci comme son statut de servante l'y oblige.

 

7 - Irréprochable et parée toujours tu seras.
L'esclave veillera à être en permanence désirable pour son Maître. De ce fait elle s'abstiendra de se présenter à Lui en tenue négligée, mais au contraire s'efforcera de paraître toujours sous son meilleur jour.

 

8 - Par mensonge ou omission, la vérité tu ne travestiras.
Il est hors de question de tolérer tout manquement à cette règle. En aucun cas, la soumise ne devra dissimuler, ou travestir la pure vérité à son Maître.

 

9 -Toutes tes tenues imposées avec fierté tu porteras.
Le jeu de Domination/Soumission ne se cantonne pas aux seules soirées organisées. Si la soumise est sincère, elle vivra sa soumission à chaque instant. Elle portera sur elle les marques de son appartenance et de sa condition. Le collier de cuir muni d'un anneau pour accrocher une laisse semble le plus indiqué en la matière. Le maître restera en permanence organisateur et bien sûr, garant de la sécurité de la soumise, dans ces jeux d'exhibition.

 

10 - Avec quiconque dans nos jeux même comportement tu adopteras.
Le Maître peut prêter ou louer et à l'extrême, vendre ou donner sa soumise à qui bon lui semble. Dans ce cas, ce que fait ou dit le nouveau bénéficiaire a, aux yeux de l'esclave, exactement la même valeur que si ces gestes et paroles émanaient du Maître.

 

11 - De ton corps, jamais aucun accès tu ne me refuseras.
Puisqu'une soumise est ravalée au rang d'objet sexuel, le Maître peut se servir d'elle à sa guise, quand bon lui semble. La soumise dormira donc nue.

 

12 - De tes punitions, toujours tu me remercieras.
Le Maître disposera intégralement de sa soumise. Il pourra tout à loisir s'amuser avec son corps. Ainsi, s'il lui prend l'envie de faire subir un châtiment corporel à la soumise, il n'aura pas à s'en justifier. La soumise s'obligera à remercier le Maître de l'attention qu'il a bien voulu lui porter lors de cette punition.

 

 

Un frisson parcourait ma moelle épinière. J'étais perdue, il voulais faire de moi sa soumise. Je ressentais une douce chaleur dans le bas de mon ventre, vite contrecarrée cependant par une vive appréhension. Je n'avais aucune expérience dans ce domaine, et je savais que lui, si. Il m'avait promis de m'initier, mais j'avoue que je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre. La fin de semaine allait s'avérer très longue jusqu'à vendredi soir, dix neuf heures.

 

Le vendredi après midi venu, je n'arrivais pas à me re-concentrer sur mon travail. Dans mon esprit, je voyais s'afficher en grosses lettres : SOUMISE, CHÂTIMENT, OFFERTE, PLAISIR ... Je ne savais plus où donner de la tête. Je rentrais à la maison et décidais de me choisir une tenue appropriée pour l’événement, afin de satisfaire mon ... maître. Je n'allais pas m'encombrer d'un bustier, ni même d'une culotte puisque selon la règle n°3, il fallait que je sois offerte et accessible. Cela n'allait pas être dérangeant puisque j'irais directement chez lui. Alors je choisissais un porte jarretelle en dentelle noir qui s'accorderait bien avec une paire de bas noirs ornées de nœuds. Et pour terminer ma tenue j'optais pour un collier de perles noires et les escarpins à sangles qu'il aime tant. Je filais sous la douche, l'eau chaude m'aidait à me détendre, et j'en profitais pour vérifier que chaque petit centimètre de mes jambes, de mes aisselles et de mon intimité était doux et parfaitement lisse.

 

J'enfilais le peu de sous vêtements que j'avais choisi, et je passais une robe assez prêt du corps par dessus. Décolletée devant et dans le dos, elle laissait apercevoir que je ne portais pas de soutien-gorge. Je ne savais pas s'il voudrait que j'ai les cheveux attachés ou détachés, mais je savais qu'il affectionnait quand je les bouclais. Je me maquillais légèrement, il me répétait toujours que j'étais belle au naturel. Un dernier coup d'œil dans le miroir avant de partir, au moins je respectais la règle n°7. Pour les autres je ne pouvais d'hors et déjà rien promettre.

 

En direction vers le week-end de folie qui se profilait, je me posais milles et unes questions. Allais-je être à la hauteur de ce qu'il attendait de moi ? Est ce que j'allais avoir mal ? Est ce que j'y prendrais du plaisir ?

 

En un éclair je me retrouvais devant chez lui, je prenais mon courage à deux mains et sonnais à la porte. Il se tenait face à moi, raide, impassible. Alors que moi j'étais excitée, bouillante, et je trépignais. Il se dissimulait derrière la porte pour que je puisse pénétrer chez lui. Dans mon dos, il m'ôtait mon manteau, posait ses mains sur mes reins et me susurrait mon deuxième ordre :

 

-        Avance de 10 pas, mets toi à genoux et récite tes règles.

 

Je hochais la tête pour acquiescer.

 

Une fois à genoux je commençais à réciter mes règles, d'une voix intelligible, je les avais apprises et je ne me trompais pas une seule fois. Il était toujours dans mon dos, et lorsque j'avais terminé, il me gratifiait d'une caresse dans les cheveux.

 

-        Bien, très bien, tu es une bonne soumise. Tu n'auras pas besoin de ça, dit-il en retirant mon collier de perles.

 

A présent je vais te mettre ton collier de soumise, tu vas le porter tout le week-end. Je t'interdis formellement de l'enlever. Tu m'appelleras Monsieur, me vouvoiera et tu ne parleras que lorsque je t'en donnerais la permission. As-tu bien compris ? renchérit-il.

 

-        Oui, répondis-je doucement.

 

-        Pardon ? Oui, qui ?

 

-        Oui Monsieur, désolée Monsieur. Je parlais rapidement, avec la voix la plus douce que j'avais en stock pour tenter de l'amadouer.

 

Bien sûr il ne se laissait pas tromper par ma petite voix. Mon collier était en cuir rouge et noir, il n'était pas lourd autour de mon cou et je l'arborais fièrement. Le jeu continuait et il me prévint que si je désobéissais, ce serait la punition assurée. La fessée. Il ajouta qu'il laissait le mystère sur la nature de l'objet qu'il utiliserait pour me donner cette correction. Mon âme de rebelle se manifestait et me fit savoir que nous tenterons l'expérience de la désobéissance durant notre séjour. Je m'extrais de mes pensées car mon maître me donnait un nouvel ordre. Je devais me dévêtir et me rendre dans la cuisine. Une fois là-bas il me fallait monter à quatre pattes sur la table, disposer les bras le long de mes jambes et coller mon visage à la table. Je m'aperçu que la porte de la salle de bain en face était ouverte, et que cela donnait directement sur le miroir. Une fois ma consigne exécutée, je fus rejointe par mon maître.

 

-        Je suis très satisfait de ta tenue et de ton obéissance. Pour cela tu seras récompensée.

 

Un petit silence s'installa, ses doigts jouaient du piano sur le creux de mes reins, il attendait une réponse de ma part. Je ne me fis pas prier et répondis avec un "Merci Monsieur". Puis il m'embrassait en descendant le long de ma colonne, en me gratifiant au passage de quelques morsures douces sur les fesses avant de passer aux choses sérieuses. Je cambrais mon dos, j'avais envie de lui, envie de sa bouche, de sa langue sur mon corps. Ses lèvres sur ma peau avaient le don de m'électriser. Une passion dévorante et je faillis supplier avant de sentir sa langue s'insinuer dans mon intimité.

 

-        Tu es trempée bébé et c'est délicieux, susurrait-il à mon oreille.

 

Je l'entendais chuchoter dans mon dos "tu es tellement réceptive", il me caressait, puis sa langue recommençait l'ascension de mon corps. Elle  glissait de ma fente à mon clitoris, et ses va-et-vient me rendaient dingue. Puis il passait sa langue entre mes fesses. D'abord surprise et un peu gênée, j'eus un mouvement de recul. Il attrapa mes hanches et me tira les fesses vers l'arrière. J'étais offerte, et je ne devais lui refuser aucun accès. Je pris très vite le pli, tant le plaisir qu'il me procurait était grand. Il chatouillait et pénétrait tous mes orifices avec sa langue. Puis ce fut au tour de ses doigts de prendre possession de mon corps. D'abord il me fit lécher son index, avant de s'empresser de l'enfoncer dans ma chatte. Puis il y glissait deux doigts puis trois. Je me tordais de plaisir, j'avais envie qu'il me remplisse, je n'en pouvais plus d'impatience.

 

Il jouait avec mes nerfs et il le savait bien, mais il se punissait en même temps. Par dessus mon épaule je voyais son érection grandir à mesure qu'il me touchait.

 

-        Lèches mon doigt et goûte comme tu es bonne. Dit-il avec ce ton suave qui m'enflamme.

 

J'obtempérais immédiatement. Il avait raison, ce n'était pas mauvais, un peu salé et chaud. Je n'avais jamais eu l'occasion de, comment dire, me goûter. Soudain cet index s'enfonçait de nouveau en moi. Je fus surprise de cette intrusion dans mes fesses et gémis. Ce n'était pas douloureux, juste bon. Je voulais qu'il continue, qu'il mette un deuxième doigt et j'aurais peut être le droit plus tard à quelque chose de plus .... gros. Je laissais mon côté pervers s'exprimer.

 

Je pris la liberté de relever la tête et de le regarder dans le miroir. Il était transformé, c'était un être affamé de désir. De désir pour moi. J'adorais le voir dans cet état, déchaîné, incontrôlable. Un deuxième doigt s'enfonçait en moi, un troisième et même un quatrième. A présent je criais mon plaisir. Je n'étais plus maître de moi même, je lâchais prise en sentant le plaisir m'envahir, avant d'exploser dans un orgasme qui me secoua. Il me laissait reprendre ma respiration et m'intima de me mettre à genoux rapidement.

 

-        Je t'ai donné un orgasme, alors tu me dois la même chose. Maintenant suce moi !

 

J'obéissais en empoignant son sexe et en l'engouffrant dans ma bouche goulûment. Je jouais avec ma langue sur son gland, je serrais les lèvres, j'avançais et reculais la tête. Pas assez vite à son goût visiblement.

 

-        Je vais te baiser la bouche, dit-il sèchement. Ouvre la et tiens toi tranquille.

 

Il mit chacune de ses mains sur ma tête, saisit mes cheveux avec une vigueur presque douloureuse, et commença à aller et venir dans ma bouche. D'abord peu profond, puis un peu plus loin et plus fort à chaque fois. Sans doute pour me laisser le temps de m'habituer à ce sexe raide, dur et long qui s'enfonçait dans ma gorge. Une main plaquée derrière ma tête pour la maintenir, il introduit sa bite jusqu'à la garder dans ma bouche et je dus retenir un haut-le-cœur. Il continua comme ça plusieurs fois, je sentais son sexe battre dans ma bouche, il était sur le point de jouir quand il me demanda de sortir la langue pour éjaculer dessus. J'avalais pour ne pas perdre une goutte de sa sève et il me tendit la main pour m'aider à me relever. Il rattachait le bouton de son jean, je remarquais seulement maintenant qu'il n'avait pas de caleçon sous son pantalon. Qu'est ce qu'il était sexy.

 

-        Viens, j'ai commandé de la nourriture à emporter, il faut manger puis nous remettrons ça. Assieds-toi et manges.

 

Nourriture asiatique, un assortiment de nems, sushi et makis, nouilles, riz cantonnais, rien ne manquait sur la table. J'avais faim, très faim et je mangeais pour me rassasier. Après quelques bouchées je m'aperçus que c'était de son corps que j'avais faim. Il ne touchait presque pas à son repas, il me regardait avec insistance, dessinant chacune des mes courbes avec ses yeux. Lorsque j'eus terminé, il me saisit par la main et nous nous dirigeâmes vers sa chambre. Il me poussait sur son lit et me dit qu'on allait passer à quelque chose de tout aussi agréable. Je me laissais faire docilement, mains attachées, yeux bandés avec un ruban de soie rose. Mes sens étaient en exergue et je n'attendais plus que lui. Sa main me caressait les seins, le ventre et l'entrecuisse. Il se jouait de moi. Il parcourait mon corps du bout de sa langue, l'arrête de ma mâchoire, mes tétons, mon nombril et il déposait un doux baiser sur mon intimité. Il était tendre, je ne comprenais pas pourquoi, j'étais censée recevoir une correction non ? Il devait lire dans mon esprit, parce que ...

 

-        La soumission n'est pas qu'une question de douleur, en effet je suis ton dominant et c'est le contrôle qui m'excite. Il y aura deux sortes de contact entre nous. Le premier sera une récompense, lorsque tu m'auras satisfait, que tu auras obéis, je te procurerais du plaisir. Le second sera un châtiment, si tu me désobéis, je te donnerais la fessée et je te prie de croire que celle-ci ne t'excitera pas. Maintenant, remets toi à quatre pattes je vais te montrer ce que donne la récompense.

 

Je m'exécutais instantanément. Il écartait mes genoux avec ses mains, puissantes et viriles, pour une fois de plus que je lui sois totalement offerte. Après quoi il fit courir le long de mon échine un objet doux, froid et lisse comme du cuir. Et me claquait le cul comme une vulgaire jument. Je sursautais après cet assaut avant de me rendre compte que cela faisait grandir mon excitation. Une perle de cyprine coulait à l'orée de ma chatte, ce qu'il ne manquait pas de remarquer. Il se collait contre moi pour me murmurer :

 

-        Tu mouilles encore, tu es vraiment très réceptive, j'aime beaucoup ça.

 

Je pouvais sentir son érection contre mon cul, et c'était plus excitant que tout. Il avait une telle emprise sur moi. Peu importe ce qu'il faisait, je chavirais complètement et tous mes sens n'étaient guidés que par lui. Je lui appartenais. Je le voulais corps et âme.

 

Il continuait de me torturer, un coup de cravache par-ci, une fessée par-là ou encore quelques morsures bien placées. Je bandais mon cul en arrière comme pour lui signifier que j'étais prête à l'accueillir. Il comprit mon message et plongea en moi sans mal tant j'étais humide. Il commençait un lent mouvement de va-et-vient, une véritable torture. Je voulais qu'il aille plus vite, plus fort, plus loin. Je voulais qu'il me défonce. Il me prenait à présent c'était bon mais il manquait quelque chose. J'avais un peu de mou sur le lien qui retenait mes mains, j'en profitais pour tâter autour de moi et finissais par tomber sur la cravache. J'avais envie qu'il l'utilise pendant qu'il me prenait, alors je la tendais en arrière afin qu'il la saisisse.

 

-        Hum, tu en redemandes, dit-il avec un ton plutôt taquin. Mais n'est-ce pas le maître qui commande ? renchérit-il cette fois plus fermement.

 

-        Oui Monsieur, je suis désolée, mais vous faites ça si bien, je me suis dis que peut être ...

 

-        Tais toi et profites de ma gentillesse. Par contre, garde en mémoire que je te punirais plus tard pour ton insolence de ce soir.

 

Je ravalais ma salive en pensant à ce qu'il allait bien pouvoir me faire, et je me disais que de toute façon cela ne pourrait que m'exciter d'avantage. J'étais insatiable depuis que la soirée avait commencée. Je n'en pouvais plus de désir pour lui, je voulais qu'il me touche, qu'il me baise, qu'il me possède. Ce qu'il prenait plaisir à faire d'ailleurs. Il continuait de me marteler, tout en m’assénant quelques coups de sa précieuse cravache sur les fesses. Puis il s'emparait de mon pied, le fit lever et pour le flanquer lui aussi d'un coup sur la plante. Ce fut douloureux une demi seconde, à peine, et je voulais déjà qu'il recommence. Mes cheveux enroulés dans sa main m'obligeaient à basculer la tête en arrière et à cambrer d'avantage mon dos. C'était bon, je sentais venir le moment de jouir et en maître prévenant et attentionné il décrétait :

 

-        Tu as le droit de jouir, vas-y bébé, prends ton pied, mais avant ça dit moi à qui tu appartiens et ce que tu es.

 

-        Je vous appartiens et je suis votre soumise, merci Monsieur.

 

J'avais l'impression de lui avoir crier ces mots en même temps que mon ventre explosait sous des spasmes de bonheur. Il décidait de varier les plaisirs et de me pénétrer par l'orifice le plus étroit. Il enfonçait deux doigts dans ma chatte pour combler le vite qu'il venait de laisser, et continuait à me culbuter. C'était encore meilleur. Je sentais un nouvel orgasme monter, deux ? Comment était ce possible ? J'éclatais autour de ses doigts, tous mes muscles étaient crispés, j'aurais probablement des courbatures demain. Mon corps était tendu comme un arc et j'en voulais encore. Je le regardais malicieusement par dessus mon épaule, pour lui signifiait que je voulais qu'il s'acharne encore. Chaque fois il me laisser reprendre mon souffle, il m'arrivait souvent d'oublier de respirer. Il me caressait les cheveux, me déposait quelques baisers dans le cou et me demandait si j'étais prête à recommencer. Lorsque je disais oui, il ne me ménageait pas et me pilonnait de plus belle. Son sexe allait d'entre mes fesses à ma fente, j'étais écartée et il pouvait m'envahir comme bon lui semblait. Un troisième orgasme se fit sentir, j'étais à bout de force et c'est cet instant que mon maître avait choisi pour mettre fin à notre jeu. Sa jouissance ne se fit pas attendre, et secoué de spasmes lui aussi, il s'allongea près de moi sans jamais cesser de me toucher. Il me scrutait avec des yeux profonds, noirs, un rictus se dessinait sur ses lèvres et il lâcha soudain :

 

-        Tu es une bonne chienne, tu fais honneur à ta fonction et tu es à moi.

 

Nous avions encore faim l'un de l'autre, mais nos deux corps nous suppliaient de les laisser se reposer. Nous nous endormîmes quelques heures, avant de remettre ça une nouvelle fois. Ce fut là aussi un moment de pure extase.

Nos relations n'ont jamais plus été les mêmes après cela. J'étais sa soumise pour le temps que nous passions ensemble. Quand il le souhaitait, il pouvait faire de moi ce qu'il voulait. Mais son but premier était de satisfaire le moindre de mes désirs ...

 

***

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