Le Manoir


Je t'ai fait couler un bain, plonge dedans et détends toi. Mais avant ça, en bonne petite chienne, tu vas obéir à ton maître et faire un lavement. Ce soir je te sors, alors je veux que tu sois parfaite. Je dois m'absenter quelques minutes, je te laverais à mon retour pour que ce soit fait correctement.

 

J'obéis à mon Maître, attrape le lavement et applique la notice à la lettre une fois qu'il est sorti. Après m'être nettoyée en profondeur, je me dirige vers la salle de bain. Interdiction de se couvrir quand nous sommes à la maison, alors je pénètre directement dans l'eau chaude. Cela me fait un bien fou, après la soirée éprouvante d'hier mon corps est courbaturé et engourdi. La mousse me caresse doucement le corps lorsque je m'enfonce dans l'eau, je ferme les yeux et me détends complètement. Si nous sortons ce soir, il faut que je sois au mieux de ma forme pour satisfaire mon Maître. Il revient trente minutes plus tard, avec une housse de vêtement à la main, qu'il accroche à la porte de la salle de bain et une magnifique paire d'escarpins noirs. Il se tient debout dans l'encadrement de la porte. Il est tellement beau quand il est autoritaire. Une fois ses manches relevées, il s'approche de la baignoire pour me laver, il m'encourage à me mettre debout pour accéder plus facilement à mon corps. Avec la fleur de douche, il nettoie chaque recoin et laisse un parfum de fleur d'oranger. Enfin, mon Maître me rince avec de l'eau froide pour ne pas que je m'habitue à trop de douceur et il me sèche avec beaucoup de précaution.

 

Lisses tes cheveux, maquilles toi légèrement avec du noir pour les yeux et habilles toi avec ce que je t'ai ramené. Sous vêtements interdits bien entendu. Je t'attends pour te chausser tes escarpins alors fais vite. Mon Maître a un regard de braise, il doit être impatient de sortir. Il parle vite et est très autoritaire, plus que d'habitude je trouve.

 

Je me prépare rapidement, et au moment d'ouvrir la housse noire, j'y découvre une magnifique robe rouge en dentelle, toute en transparence, fendue jusqu'en haut de la cuisse. Elle est splendide, et me va parfaitement. Mon Maître a toujours eu de bons goûts, il sait ce qui me va ou non, et il aime me mettre en valeur dans de jolies tenues. Je sors de la salle de bain après avoir passer la robe, mon Maître m'attire à lui et me fait asseoir lentement dans le canapé. Il saisit mon pied droit, et le porte à sa bouche pour en embrasser chaque orteil et avec son autre main, il me glisse l'escarpin délicatement. Il répète la même opération avec l'autre pied. Il fait déjà monter la tension, ma respiration s'accélère et j'imagine une soirée prometteuse.

 

Une main ferme m'enserre la nuque, je suis le mouvement, elle me fait pencher en avant et descendre sur les genoux. Mon Maître dégage mes cheveux sur le côté, je me laisse faire et baisse le regard vers le sol. Il me passe mon collier, en faite non un collier que je ne connais pas. Plus large, noir, avec une agréable odeur de cuir. Cela m'oblige à adopter un port de tête très droit et je m'efforce à maintenir mon regard vers le bas.

Je suis enfin prête, j'enfile mon manteau noir, il est long et me protégera du froid et la grosse capuche cachera mon visage à notre arrivée. Mon Maître me tend son bras, je le saisis docilement et nous nous dirigeons vers la voiture. Je sens la morsure du vent froid sur mes cheville et mon Maître très prévenant a déjà mis la voiture à chauffer. Il ne s'agirait pas que j'attrape froid avec ce temps d'hiver. Une fois installée, ma ceinture bouclée, j'ai la surprise de recevoir un baiser tendre et passionné de mon Maître.

 

- Tu es magnifique ce soir, soit sage et tu seras récompensée comme tu aimes. Si tu désobéis alors tu sais ce qui arrivera. Tu vas fermer les yeux jusqu'à ce que je te donne l'ordre de les rouvrir, si jamais je te surprends à lever une paupière, je ferais demi tour, je te laisserais à la maison et retournerais m'amuser sans toi. As-tu compris ? Dit-il avec un ton calme mais très clair.

 

- Oui Monsieur, j'ai bien compris, je réponds avec une voix assurée qui m'étonne tant je tremble à l'intérieur de moi.

 

Ensuite tu ne parleras que quand je te l'ordonnerais. Y compris pour les gémissements et les cris. Et bien entendu, comme d'habitude avant de jouir tu me demanderas la permission. As-tu compris ?

 

Je reste silencieuse puisque mon Maître n'a pas suspendu l'interdiction de parler. Je le regarde, puis baisse la tête en signe de respect et ferme les yeux définitivement avant son ordre contraire. Je reste en attente qu'il me dise de répondre.

 

Parles, tu as le droit, dit-il sèchement et avec aplomb.

 

Oui Monsieur, j'ai bien compris, garder les yeux fermés et rester muette. Cette fois, ma voix me trahit.

 

Le voyage est très calme et ne dure pas longtemps, je me concentre pour ne pas ouvrir les yeux malgré la curiosité qui m'envahi. J'entends la porte conducteur s'ouvrir puis claquer, et c'est au tour de ma porte de s'ouvrir. Mon Maître saisit ma main, et me fais descendre de la voiture. Un peu gauche, je manque de tomber et il me retient par les hanches. J'ai failli ouvrir les yeux. Il accroche à mon collier une laisse, une chaîne peut être même, vu le bruit qu'elle fait en retombant sur les boutons de mon manteau. Enfin, il m'affuble de ma capuche et me dit de garder tête basse. Il me dirige, me dit quand lever les pieds et je le suis d'un pas maladroit. J'entends des voix d'hommes lorsque nous nous arrêtons. Je n'arrive pas à distinguer combien il peut y en avoir. J'entends pourtant aussi d'autres talons claqués au sol. Est ce que ce sont des soumises ou des Maîtresses ? Des milliards de questions, de scénarii, d'images défilent dans mon esprit et je sens la zone érogène principale de mon corps s'échauffer.

 

En déboutonnant mon manteau, mon Maître me glisse à l'oreille que lorsque viendra mon tour il claquera des doigts et qu'à ce moment je quitterais mon manteau. Je le laisserait tomber à terre et ouvrirais les yeux en continuant de regarder par terre. Ensuite je déclinerais mon identité et ma fonction. Je me prépare alors à répondre à sa demande à tout moment. Il attrape ma laisse et l'attente commence.

A présent le calme règne, un silence de plomb pèse dans cet endroit. Je distingue le bruit d'une main qui s'abat sur le corps de quelqu'un, et quelques seconde après une voix retenti près de moi : " Je m'appelle Roxane, propriété de Maître Carl.  Mon rôle est de le satisfaire et de rendre ses désirs réels." Sa voix est incertaine, elle hésite, et n'est pas très convaincante. Je dois absolument faire mieux que ça.

Une deuxième voix monte dans la pièce, plus cristalline, plus délicate, elle doit être jeune. "Je m'appelle Ava, soumise de Monsieur Gabriel. Je dois répondre à toutes ses attentes et satisfaire ses besoins". Elle avait l'air plus sûre d'elle, plus à l'aise que la précédente. Je me demande depuis combien de temps elle est sa soumise. Perdue dans mes pensées, j'entends le claquement de doigts de mon possesseur et je me mets en action. Je quitte doucement mon manteau qui caresse mon corps et s'écrase sur le sol, j'ouvre les yeux gardés clos jusqu'alors, et je me décline : "Je m'appelle Clara, petite pute soumise et obéissante de Maître Sacha. Mon rôle est de servir de vide couilles, pour mon Maître et ses amis.". Je suis fière de moi, pas l'ombre d'une hésitation dans la voix, je pense que mon Maître va être satisfait de ma courte prestation.

Cinq autres filles vont encore s'annoncer, puis le silence va revenir. Mon Maître tire sur ma laisse pour mettre mon oreille à la portée de sa bouche :

 

Tu peux relever la tête à présent, mais interdiction formelle de regarder un autre Maître dans les yeux. Il n'y a que moi qui vais profiter de ce regard que j'adore. Continues de garder le silence, c'est bien tu es une brave fille.

 

Je ne peux m'empêcher de sourire tant je suis heureuse de faire plaisir à mon Maître. Je me tiens sagement, droite, les mains derrière le dos. Offerte à qui voudra bien de moi. Un premier homme s'annonce, il pénètre dans le cercle que nous formons et commence: : "Je m'appelle Julien, j'ai 24 ans, je veux une femme de plus de 40 ans, avec de l'expérience et je veux uniquement qu'elle me suce. Ah oui, j'ai failli oublier, je veux jouir sur son visage".  Deux soumises s'avancent d'un pas, pour se mettre en avant. C'est à l'homme de choisir celle qu'il préfère. Pour cette fois ce sera Jenna, son Maître la pousse légèrement pour qu'elle aille au centre du cercle rejoindre Monsieur Julien. La scène se déroule sous les yeux des Maîtres, la soumise pompe notre visiteur avec une hardiesse certaine, preuve de son expérience.  Les Maîtres observent la scène et je me permets de détourner le regard une seconde pour vérifier l'état de mon Maître. Son pantalon est tendu, son sexe doit l'être aussi. Il est sous tension, je le sais mais il ne laisse rien paraître. Sa main droite agrippe ma cuisse, il la presse et la malaxe de temps en temps.  L'action en cours se termine, et le Maître rappelle sa soumise. Monsieur Julien est remercié par le maître de cérémonie et est reconduit vers la sortie.  Maître Sylvain tend à mouchoir à sa soumise afin qu'elle puisse essuyer le sperme qu'elle a sur le visage et la séance reprend.

 

Un autre homme se présente : " Je me prénomme Xavier, j'ai 42 ans et je suis à la recherche d'une jeune soumise, afin de la pénétrer avec toute l'expérience dont je dispose. Je ne pratique cependant que la sodomie, il faut que vous le sachiez Messieurs". Je sais que ce profil va plaire à mon Maître, cet homme est mûr et il a l'air cérébral.  Nous sommes quatre à avancer sous l'ordre de notre Maître. Après un instant de réflexion, Monsieur Xavier me pointe du doigt. C'est moi qu'il a choisi, à présent je ne dois pas faillir pour satisfaire mon Maître. Ce dernier tire la laisse pour que je me penche vers lui et me dit d'un ton suave :

 

Interdiction de jouir si tu ne m'en demandes pas la permission, si je dis non, c'est non. Je viendrais probablement vous rejoindre. Fais tout ce qu'il te demande, et regarde moi dans les yeux quand tu te feras prendre. Maintenant va, chienne.

 

Sa voix me fait vibrer, et je commence déjà à mouiller. Je me rends au centre du cercle, toujours le regard plongé dans celui de l'homme qui va me baiser. Monsieur Xavier, me prend par le bras et me demande de me mettre à genoux, face contre le sol. Il remonte ma robe sur mes fesses, je sens sa langue me pénétrée et ses doigts commencent à me fouiller. Chaque orifice de mon corps est occupé, la tension monte, mais aussi dans celui de mon Maître visiblement. Je le scrute pour voir ses réactions, une main sur son sexe, j'ai l'impression qu'il se caresse. Pour l'encourager dans son mouvement, je me laisse aller à m'exprimer, je gémis, crie et manifeste mon plaisir. Mon Maître est surpris, mais un énorme sourire se dessine sur son visage. Il est satisfait de ce que je fais. Je n'ai d'yeux que pour lui, je le fixe et je tire mon plaisir du sien.

 

Les doigts de cet inconnu s'insinuent alors dans mon cul et me tirent de mes rêveries. D'abord un, puis deux, les mouvements s'accélèrent et j'en veux plus. Je ne me permets pas de réclamer afin de rester à ma place de soumise. Mon corps parle pour moi, j'écrase mes fesses contre sa main pour que ses doigts aillent au plus profond. Et puis plus rien.  Monsieur X. a cessé de me toucher, il est debout sur ses deux pieds et se délecte de la vue. Il sort lentement son sexe, me demande de cracher dans sa main, et étale ma salive sur son gland. Je sais qu'il s'apprête à entrer, ma chatte dégouline de cyprine, et il me pénètre avec une extrême lenteur. Mon Maître est focalisé sur mon cul, il se régale du spectacle et la machine se met en route. Un coup de rein puissant, allant jusqu'à la butée. Je me fais sodomiser violemment et je prends plaisir à accueillir cette nouvelle queue en moi. Après tout je suis faite pour ça. Monsieur Xavier me saisi par les cheveux et tire ma tête vers l'arrière. La sensation est encore meilleure, et je sens l'orgasme monter en moi. Je regarde mon Maître, qui comprend ma demande, et secoue la tête pour me dire "non". Mes yeux le supplient de me laisser jouir, je ne vais pas pouvoir me retenir longtemps. Au bord du gouffre et prête à lâcher prise, mon Maître me fait un signe de tête pour me signifier que je peux m'adonner à mon orgasme. J'éclate alors en milles morceaux, je crie de toutes mes forces pendant que l'homme continue de me pilonner. Mon corps est secoué par des spasmes mais ce n'est pas terminé.  Une lueur perverse dans les yeux, Maître Sacha nous rejoint au centre du cercle, le sexe hors du pantalon. Il est destiné à remplir ma bouche. Je me redresse, et attend bouche ouverte que mon Maître me donne ma friandise. L'homme derrière moi ralenti le mouvement de ses coups, je prends mon Maître en bouche et le suce frénétiquement. Je donne tout ce que je peux pour satisfaire mon Maître et comme à son habitude il me dit " Tu vas me faire jouir". Il maintient ma tête et enfonce son chibre au plus profond de ma gorge et crache son liquide chaud. Dans un même élan l'homme qui continue de me sodomiser jouit lui aussi. Les cris de ces deux hommes résonne dans la pièce.

 

Maître Sacha attrape ma laisse, m'aide à me relever en me tendant la main et nous nous dirigeons vers la salle de bain. Il se déshabille, et nous entrons dans la douche. Avec grand soin mon Maître me lave, et masse les zones endolories de mon corps. Ses mains se promène sur mon corps avec le savon, je me perds dans sa douceur et sa tendresse. Il me tend le gel douche afin que je le lave à mon tour, ce que je fais avec plaisir. J'adore toucher son corps, je vais lentement, l'odeur du savon embaume la salle de bain, je suis enivrée par cette séance de caresses qui clôture parfaitement la précédente action.

 

Nous reprenons place dans le cercle après la séance de Sarah, afin que je sois de nouveau utilisée si quelqu'un veut de moi et si mon Maître donne son accord.

 

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