Saisir l'insaisissable ...


Le 2/04/2016 - Cher Journal, 

Je me trouve dans les bras de mon Maître lorsqu'il m'annonce que cet après-midi, un Maître Photographe avec qui nous échangeons depuis un certain temps, va venir nous voir. Ils ont programmé tous deux, en secret, un shooting photos. Je suis à la fois excitée par cette nouvelle, un peu boudeuse car je n'aime pas les surprises, et aussi un peu inquiète de rencontrer quelqu'un que je ne connais que par le biais du tchat. Je me prépare correctement, nous avions parlé d'épilation à blanc, je me coiffe et me maquille puis choisis ma tenue en compagnie de mon Maître. Une robe citadine, qui tombe à mi cuisse, permettant de cacher mes bas noirs et mon porte-jarretelles rouge et un soutient gorge rouge assorti.  Nous attendons dans notre chambre l'arrivée de l'Homme tant attendu. Je suis excitée, et tente de faire passer le temps en jouant avec mon Maître. Je me frotte à lui comme une chienne en chaleur, mais il me résiste, me repousse et me dis que ce n'est pas l'heure. Je continue donc de l'aguicher en marchant à quatre pattes sur le lit, en levant ma robe pour dévoiler juste le bas de mes fesses et en me penchant vulgairement par la fenêtre.

 

On frappe, Monsieur Nikon est à la porte. Je reste en retrait et lui fais la bise timidement. Il paraît décontracté, et amorce la conversation naturellement. Je remarque un sac pour l'appareil photo, et un autre plus gros, genre sac de randonnée. Surement une partie du coffre à jouet. Je laisse mon imagination rapidement faire son œuvre, et me dis que nous allons nous régaler. 

 

Ils avaient prévu d'aller en extérieur, mais la météo capricieuse ne nous le permet pas. Alors nous nous installons dans la chambre d'hôtel qui fait elle aussi un beau décor. Même si nous sommes un peu à l'étroit, Monsieur Nikon est confiant, il pourra faire de belles photos. La séance commence par une photo à la volée, je suis assise et lorsque je le regarde, il déclenche son appareil diabolique. Il va falloir que je sois naturelle, et que je ne bloque pas sur de petits détails. Finalement je me mets vite dans l'ambiance lorsque les deux hommes déballent le matériel et l'étalent sur le lit. Rapide coup d'œil, un masque par-ci, une pince par-là. Et c'est à ce moment que je mon regard se fixe sur quelque chose. Le plug équipé d'une queue de cheval. J'aimerais tellement l'essayer, mais ce ne sera pas pour cette fois. C'est ça de faire des folies de son cul, ensuite il ferme pour réparations. Je suis frustrée de ne pas pouvoir le porter. Le Maître photographe sort un autre plug de sa boîte à malice, celui-ci à un anneau qui permet de l'attacher avec une laisse. Chose qu'affectionne tout particulièrement mon Maître j'ai l'impression. Enfin je tombe sur LE trésor : le masque de Catwoman. Ma commande spéciale pour avoir des photographies sous ma vraie nature de chatte à son Maître. Il est magnifique, je l'aime déjà. Ma robe quittée, je reçois mes premiers coups de cravache. Cinglants comme tous les premiers coups, mais agréables tout de même. Cela aussi à l'air de parfaitement convenir à mon Maître. La séance se poursuit, puis j'émets la requête de changer de chaussures, question d'esthétisme bien sûr. Mon Maître s'absente un cour instant pour aller les récupérer dans la voiture, et je me retrouve seul avec l'Homme aux photos. Il me laisse comme consigne avant de partir d'être sage et d'obéir. Une crainte aurait pu s'installer, mais en faite non. Je me sens à l'aise. Maître Nikon me demande s'il peut pendant l'absence de mon Maître me suggérer quelques idées de photos. Tout de suite je remarque le respect, la confiance et la gentillesse qu'il dégage. Je m'installe sur le lit et suis ses consignes. (Je lui demande aussi de ne pas se casser une jambe en montant sur le tabouret mais cela reste entre nous). Il est très doux, me dirige sans m'ordonner et est habité par son âme de photographe. C'est très appréciable de voir encore de la gentillesse chez les gens.

 

Le retour de mon Maître sonne l'accélération de la séance, passage de collier, de menottes, martinet, ceinture, cravache, changement de position et j'en passe. Voilà le moment d'enfiler le harnais et le masque de Catwoman. Après quelques déboires en ce qui concerne le harnais (chose très difficile à enfiler même avec un cerveau développé) je suis enfin prête. Je m'observe dans le miroir et ce que je vois me plait. Accessoirisée, je ne suis pas si mal que ça en fin de compte. Et ce masque, oh ce masque ... Je l'adore ! Il fait ressortir mon regard de tigresse et j'ai l'impression de plus facilement trouver ma place aux côtés de mon Maître.

Je frétille d'impatience de pouvoir le déshabiller, il a gardé son pantalon depuis le début de la séance et là je n'en peux plus. J'aimerais au moins pouvoir le sucer, ne serait-ce qu'un tout petit, petit, peu. Mon Maître de toute sa bonté déboutonne enfin son jean et me présente son sexe. Je saute dessus comme une morte de faim, et l'enfonce dans ma bouche. Plus rien ne compte à part le plaisir de mon Maître. Je demande d'ailleurs à notre ami de le photographier lorsqu'il bascule la tête en arrière, signe qu'il prend son pied. Mon Maître invite Monsieur Nikon à poser son appareil et à nous rejoindre. Il met du temps avant de venir, je me demande s'il n'a pas compris, pas envie, ou s'il est trop pris dans sa séance photos. Je m'impatiente un peu en faite. Mais il finit par arrivé. Rassurée, je suce ces Messieurs et y prends du plaisir. Puis mon Maître décide de passer à l'étape suivante. Tous deux me demandent de regarder l'objectif pour s'emparer de l'expression de mon plaisir lorsque mon Maître me prend. C'est quelque peu déstabilisant, moi qui est l'habitude de fermer les yeux pendant les rapports.Mais après quelques secondes d'hésitation, je m'exécute en me disant que lorsque mon Maître regardera ces photos, il pourra s'apercevoir du bien qu'il me fait.  Et qu'il pourra dans un esprit plus pervers, se caresser en se rappelant ce moment inédit de baiser devant l'objectif. 

 

Chaque fois le Maître photographe, nous laisse de l'espace, de l'intimité. Il se recule et attend le bon moment. C'est vraiment touchant, de voir à quel point il privilégie notre bien être. C'est encourageant pour poursuivre une amitié libertine et pour refaire une séance.

 

Lorsque mon Maître jouit,  je sens Monsieur Nikon inquiet. Il n'a surement jamais vu cela, et encore là ce n'est qu'un petit aperçu. Tout en m'occupant de mon Maître, je le rassure, lui dit que cela est normal, qu'il est très expressif et que tout va bien. Sans chercher à insister, le Photographe se rhabille, nous dit que son horaire de départ est dépassée et qu'il va falloir songer à rentrer chez lui. Je suis étonnée et je me sens aussi un peu mal à l'aise (ou coupable, je ne sais pas trop en faite) de le laisser repartir ainsi. Je veux dire que lorsque je commence un travail, j'aime le finir. Mais visiblement, lui, ça ne lui pose aucun problème. Nous remettons tous les jouets dans leur coffre. C'est alors que dans sa grande gentillesse Monsieur Nikon nous offre pleins de petites et grosses choses que nous avons appréciées lors de la séance. Un cadeau qui me fait très plaisir, et qui me touche.

 

J'ai vu très peu de photos de la séance, mais c'est mieux ainsi. Je préfère avoir la surprise pour une fois. Cet homme est passionné par ce qu'il fait, par la beauté de l'image, de l'instant, il a su pendant cette séance capter la moindre émotion qui se dégageait de nous, capter les regards que l'on échangeait, et surtout capter l'intensité de nos sentiments. Un vrai moment de complicité partagée.

 

Merci à mon Maître pour avoir organisé ce shooting.

 

Et merci à Maître Nikon pour avoir su saisir l'insaisissable.


Commentaires: 2
  • #2

    stanley (dimanche, 10 avril 2016 14:14)

    Bonjour clara

    Le mauvais temps de ce jour à surement du bon....vous pourrez si Mr Sache le souhaite, revoir ce Mr Photographe.
    A vous lire, je vous sent toujours inquiète.....Mais rassurez vous vous êtes parfaite et sublime (si Mr Sacha me permet ces mots)

    A vous suivre

    Stan

  • #1

    Maitre Nikon (jeudi, 07 avril 2016 10:36)

    Soyez remerciée Soumise Clara pour cette narration de notre séance qui en perpétue toute l’ambiance et son intensité émotionnelle avec précision, sensualité et sensibilité. J’ai aimé prendre connaissance par sa lecture de vos ressentis, vos craintes et la manière dont vos sentiments évoluaient au cours de cette mémorable séance. Je suis honoré de lire que mon comportement a contribué à vous faire vous décontracter totalement et vous permettre de profiter ainsi pleinement des jeux dirigés par Votre Maitre.
    Que vous me considériez maintenant comme un ami me flatte et me remplit de joie… Votre récit suggère et ouvre la porte à l’organisation de nouvelles séances ensemble avec Votre Maitre…Comment refuser une telle invitation à poursuivre votre éducation avec Maitre Sacha ? Ma malle à secrets recèle de trésors qui vous attendent … A très bientôt Soumise Clara…
    Vous êtes du haut de votre jeunesse une Soumise particulièrement attachante. Toutes mes félicitations à votre Maitre pour faire de vous ce que vous êtes en train de devenir : Une très grande Dame !