Le Rêve


Je suis dans la salle de bain et je me prépare pour un dîner avec des amis, un peu pompeux, sans doute ennuyeux. Je n'ai pas trop envie d'y aller, alors je traîne un peu. Mon homme rentre du travail et il doit se préparer lui aussi.

 

-          J'ai un petit cadeau pour toi ma poupée, ça pimentera un peu la soirée, dit-il avant que nous ne partions.

 

Il sort une boule violette d'un petit sac en papier et me la tend. Elle ressemble à un œuf, doux, lisse et relativement gros. Je le regarde dubitative, et il me répond par un clin d'œil.  Devinant où je dois le mettre, je m'exécute et je me demande quand même quelles sont ses fonctions, et comment je vais gérer la situation pendant le dîner. J'en rougis d'avance. J'ai terminé de me préparer et la perspective de cette soirée m'excite à présent. J'ai sortie ma robe grise, mélange de coton et de satin, décolletée devant et derrière, assez sexy.  Il m’observe, me sourit et me gratifie d'un "tu es très belle mon cœur". Mon fiancé m’attend à la porte de la salle de bain, avec mon manteau long  dans  une main et une paire d’escarpins dans l’autre. Il me tend mon manteau, je le saisi, et il se baisse pour me passer mes chaussures. Je glisse mes pieds à l’intérieur et il attache les sangles de mes escarpins.

 

Je le suis jusqu’à la voiture, monte et nous prenons la route. Nous discutons un peu, passivement, mais je garde à l'esprit qu'à tout moment il peut me faire plier avec son jouet. Nous arrivons devant un restaurant assez chic, j’aperçois nos amis et nous les rejoignons. Nous nous installons à table et le jeu commence. Il me parle comme si rien ne s’était passé avant ça, il passe son bras par-dessus mes épaules, et me regarde toujours avec envie. Le dîner se poursuit quand ne m’y attendant pas il allume l’œuf. Je l’avais complètement oublié. Je me tortille, une chaleur monte dans mon corps depuis le bas de mon ventre, ma respiration s’accélère. Il change la vitesse de vibration et c’est encore meilleur. Je me sens rougir, du regard je le supplie d’arrêter. Nos amis me jaugent avec un drôle d’air et lui, affiche un sourire large et pervers.  Ma culotte est trempée, je n’ose pas me lever pour aller aux toilettes, j’ai peur d’avoir taché ma robe. Il éteint cette machine infernale et je reprends mon souffle doucement. Excitée, je le dévore des yeux. Si nous avions été seuls je lui aurais sauté dessus. Sous la table, il pose sa main gauche sur mon genou. En caressant ma cuisse il remonte ma robe, et exerce une pression avec ses doigts sur ma peau. Des frissons parcourent mon corps, puis il retire sa main et ne me prête plus attention de la soirée. Je suis frustrée, j’ai envie qu’il continue à me toucher, qu’il s’intéresse à moi. Il me glisse à l’oreille que je peux retirer l’œuf, je m’excuse auprès de nos convives et file aux toilettes. Le dîner se termine, nous disons au revoir, et nous retournons vers la voiture. Il me suit de près et me bloque contre la portière. Je tente de l’embrasser mais il me repousse, il tient mes mains, je ne peux pas le toucher non plus. Il cherche à me frustrer ou quoi ? Je n'en peux plus, l'envie se fait trop forte, je vais lui sauter dessus, lui arracher ses vêtements et le chevaucher sauvagement.

 

-          Calmes toi bébé, si tu es sage alors tu seras récompensée, patience est mère de sûreté, alors sois patiente. Il parle avec une voix douce, qui apaise le feu qui brûle en moi.

 

-          Oui mais j'ai envie de toi, moi ... Je réponds comme une enfant capricieuse et frustrée.

 

-          Je sais bébé, moi aussi j'ai envie mais je t'ai réservé une petite surprise, alors patience, garde tes mains loin de ma braguette. Si tu tentes quoi que ce soit je te mettrais la fessée, tu ne veux pas ça quand même ?  Il sourit, fier de lui, montrant toutes ces dents, et je secoue la tête en disant non pour répondre à sa question.

 

       Après ce bref échange nous retournons en voiture, et je me demande ce que ça fait de prendre la fessée. Je suis tellement affamée que j'ai envie de tout tenter. Il me parle et je ne l'écoute que d'une oreille, concentrée sur la fessée. Cette optique m'excite. Je crois que je mouille à cette idée.  Alors je décide de faire ma rebelle, et lui caresse la cuisse. J'y exerce une certaine pression pour qu'il comprenne bien mon attention et je dirige ma main vers son sexe. Il me saisit le poignet avant que je n'ai eu le temps d'y aller. Rapidement il arrête la voiture sur le bas-côté, descends, claque sa portière et se retrouve à ouvrir la mienne en une fraction de seconde. Il ouvre ma portière, me tire vers l'extérieur et m’emmène jusqu’à l’arrière de la voiture. Là il me colle face au coffre, de manière à ce que je sois le plus cambrée possible et soulève ma robe.

 

-          Tu vas compter jusqu’à 4 , après chaque fessée je veux t’entendre dire le chiffre à voix haute. Est-ce que c’est bien compris ?  La situation dérape et il devient autoritaire. J'adore ça !

 

-          Oui monsieur c’est bien compris. Je réponds sur le ton de la plaisanterie, et je lui tire un sourire.

 

-          Tu l'as fait exprès hein ? Tu la voulais cette fessée ? Et bien tu vas être servie. 

 

            A ce moment-là j’ai senti sa main s’abattre sur mon cul, comme une violente morsure, un petit cri est sorti de ma bouche et j’ai compté 1. Il m’a mis quatre fessées en tout, comme promis. Je les ai comptées à voix haute, comme il me l’avait demandé. A la fin de ce petit jeu, j'ai les fesses en feu, mais je suis tellement excitée, que je ne ressens presque pas la douleur .Il a alterné chaque fois entre la gauche et la droite, mais il a aussi augmenté la force de sa fessée à chaque coup. La douceur de ma robe sur mes fesses me chatouille. Il me reconduit à l’avant de la voiture et retourna à sa place.

 

      Je souris bêtement, fière de ma bêtise et contente de l'avoir testé. J'ai déjà envie qu'il recommence. Ça m'a provoqué une telle montée d'adrénaline, mon cœur battait à tout rompre. Je me tortille sur mon siège, il me gronde comme si j'étais une enfant et me dit de rester en place car nous sommes bientôt arrivés. Je trépigne d’impatience, je ne reconnais pas la route, visiblement il a changé le programme et j’ai hâte de découvrir où nous allons dîner. Il gare la voiture dans un parking et coupe le moteur. Il me regarde intensément, je plonge dans ses yeux bleus et je fonds littéralement. Il sort de la voiture en fait le tour, et m’ouvre la portière. Je saisi sa main, ferme et virile, et le suis. Il marche d’un pas décidé sans me lâcher la main, et je suis entraînée par sa foulée. Nous sommes devant une grande porte en bois rouge,  très belle, toute en gravures, je me demande ce qu'il s'y cache. Plusieurs personnes sont sur place, ce sont des couples me semble-t-il, ils sont tous habillés très classes. Costumes pour les messieurs et robes de soirée pour leurs compagnes. Mon amant fait un signe de tête à l’homme posté devant la porte rouge, qui s’empresse de nous l’ouvrir. Est-ce qu'ils se connaissent ? Pourtant je n'ai pas souvenir d'être déjà venue ici, un si bel endroit je m'en souviendrais. Nous descendons un escalier en pierre, mon homme me précède et je me demande vraiment où il m’entraîne. Au bout de l’escalier, sur la droite,  nous arrivons sur un bar, tout en verre et en lumière, c’est magnifique. J’ai l’’impression que nous sommes sous terre, il y a de la pierre sur les murs, des voûtes au plafond et une légère odeur d’humidité, c’est vraiment splendide. Nous passons au vestiaire, où nous déposons nos manteaux, il ne fait pas froid, c’’est assez agréable. Nous nous dirigeons vers le bar, coupe de champagne à la main, nous trinquons. Le champagne est délicieux, frais et sucré, je le savoure à chaque gorgée. Nous nous enfonçons un peu plus dans la foule et nous allons sur la piste de danse. Je me déhanche depuis maintenant un moment, je m’amuse comme une adolescente et je vois mon amour de tortionnaire me regarder avec envie. Je veux faire grandir cette envie, alors je me place dos à lui, mes fesses contre son corps et je remue de plus belle. J’ondule de gauche à droite, de haut en bas, sa raideur se fait sentir sous mes mouvements. Il m’attrape par les hanches, me fait pivoter et m’embrasse à pleine bouche. Je sens la passion à travers se baiser, la tension sexuelle entre nous est palpable.

 

Il me saisit vigoureusement par la main et m’attire vers le vestiaire. Il s’empresse de donner notre ticket pour récupérer nos affaires, me jette mon manteau et m’attire à l’extérieur du bar. Je manque de trébucher mais j’arrive entière. Mon manteau à peine enfilé, je le suis. Il me bloque contre le mur de la ruelle que nous avons passée tout à l’heure, cale sa main derrière mon genou droit et lève ma jambe pour que j’entoure son corps. Sa main glisse sous ma robe, caresse ma cuisse, et se dirige vers mon intimité. Il saisit mes deux mains dans l'une des siennes et les porte au-dessus de ma tête. De son autre main il place mon shorty de côté, et me pénètre d’un doigt. Avec son pouce il fait doucement rouler mon clitoris, mon corps est tendu, j'ai envie de lui. Je gémis, subissant son attaque massive et le plaisir qu’elle suscite en moi. Je n’en peux plus, j’essaie de l’embrasser mais il me repousse. Il enfonce un puis deux doigts de plus en moi, et fait des mouvements de va et vient. Mon tourment continu, je suis sur le point de jouir, une douce chaleur grandit en moi, mes muscles se contractent, je suis prête à ....

 

.... J'ouvre les yeux, la brume dans ma tête s'évapore et je reprends conscience doucement. Je suis dans mon lit, il fait nuit, tout est calme. Je tends le bras sur le côté pour voir si mon homme dort toujours, et je ne trouve personne. Il doit être déjà  parti au travail et moi je suis très excitée à cause de ce rêve. Je suis aussi très frustrée que ça n'ait été qu'un rêve. Je ne vais pas me préparer tout de suite et je ne peux pas rester toute la journée avec cette envie, il faut que je fasse quelque chose. Je récupère l'ordinateur portable dans le salon et pianote un peu pour trouver une vidéo stimulante. J'allume mon vibromasseur, la vidéo et je me fais jouir en quelques minutes. L'envie était bien trop fort pour faire durer le plaisir ....

 

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